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Notice d'autorité

Varenne, Jean (1926-1997 ; sanskritiste)

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  • Personne
  • 1926-1997

Professeur d'enseignement général de l'enseignement technique, Jean Varenne soutient en 1959 une thèse de sanskrit à l'EPHE, IVe section, publiée en 1960. Il est détaché au ministère des Affaires étrangères en tant que lecteur de français à l'université de Poona d'avril 1959 à avril 1960. Il est par la suite détaché à l'EFEO, de mai 1960 à octobre 1962, pour occuper un poste contractuel de chargé de recherches indianistes. Il séjourne alors au Cambodge, à Poona et à Pondichéry.

Schipper, Kristofer Marinus (1934-2021)

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  • Personne
  • 1934-2021

Diplômé de l'EPHE, Ve section (1962), licencié de chinois à la faculté des lettres de Paris (1961), diplômé de l'École des langues orientales (chinois, 1958 ; japonais, 1960) et ancien élève de l'École du Louvre (1957-1958), Kristofer Schipper est membre de l'EFEO de 1962 à 1972 et affecté à Taiwan de 1962 à 1970, pour y établir la première antenne sinologique. Il quitte l'École pour devenir directeur d'études des religions de la Chine à l'EPHE, Ve section (1973). Par la suite, il est de nouveau envoyé pour une courte mission par l'EFEO à Taiwan, en 1974, afin de recueillir des documents et veiller sur les travaux d'impression en cours. Il est docteur d'Etat ès lettres en 1983.

Formé par Rolf A. Stein et Max Kaltenmark, il est spécialiste de l'histoire du taoïsme. Dès son arrivée à Taiwan, il découvre ce que J. J M. De Groot avait subrepticement évoqué un siècle plus tôt : la religion taoïste vivante. Pour appronfondir cet aspect, honni à l'époque par les intellectuels chinois et ignoré de leurs collègues occidentaux, il suit lui-même une initiation de maître taoïste, qui aboutira en 1968 à son ordination. Grâce à cette « observation participante » avant la lettre, il mène des enquêtes sur l'une des dernières églises vivantes du taoïsme et réunit une masse considérable de documents originaux et de renseignements de première main. Désireux de guider les futurs chercheurs dans les labyrinthes du taoïsme, il dirige parallèlement l'établissement d'index d'ouvres taoïstes classiques. Résultat de son expérience de terrain et de son savoir, son ouvre majeure, Le Corps taoïste, décrit et analyse la manière dont le corps social (les participants aux rituels communautaires), le corps physique (celui de l'adepte pratiquant l'alchimie intérieure) et le corps cosmique (le corps comme macrocosme) sont imbriqués. Ses plus récentes recherches l'ont amené à s'intéresser de très près aux structures liturgiques de la ville de Pékin, dont les résultats paraissent, numéro après numéro, dans la revue qu'il a fondée en 1997, Sanjiao wenxian. Matériaux pour l'étude de la religion chinoise (Paris/Leyde, École pratique des hautes études/Center for Non-Western Studies).

Fondateur et directeur du Centre de documentation et d'étude du taoïsme de l'EPHE, il a été également directeur de l'Institut des hautes études chinoises du Collège de France (1987-1992), directeur du projet Tao-tsang, qui doit prochainement aboutir dans la publication, en collaboration avec Franciscus Verellen, de The Taoist Canon: A historical compendium to the Daozang. Il a été par ailleurs responsable de deux groupes de recherche du CNRS : « Bibliographie taoïste » (1979-1985) et « Pékin ville sainte » (1996-1999).

Seidel, Anna K (1938-1991)

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  • Personne
  • 1938-1991

Anna Seidel apporte une vision originale et féconde sur le taoïsme. Sa thèse, La divinisation de Lao-tseu dans le taoïsme des Han (1969), bouleverse les données sur cette religion, alors trop simplement divisée en courants philosophiques et mouvements religieux populaires. Membre de l'EFEO à partir de 1969, elle partage son temps entre les études taoïstes, dont elle affine l'approche, et les études bouddhiques. Elle participe activement à la rédaction de l'encyclopédie bouddhique Hôbôgirin. En 1985, elle crée et dirige les Cahiers d'Extrême-Asie, revue publiée par le centre de l'EFEO à Kyôto.

Depuis sa première étude, La divinisation de Lao Tseu, jusqu'à son dernier article, « Chronicle of Taoist Studies in the West 1950-1990 » (Cahiers d'Extrême-Asie 5, 1989-1990), elle ne cesse d'insister sur l'implication du taoïsme dans l'État chinois. Elle mène une large enquête sur les trésors impériaux chinois et les objets sacrés taoïstes (« Imperial treasures and taoist sacraments », Tantric and taoist studies, 1983) et étend son étude au Japon antique et au monde bouddhique (« Kokuhô, note à propos du terme trésor national en Chine et au Japon », BEFEO, 1981).

Son intérêt est également marqué pour la mythologie et l'eschatologie du taoïsme, pour l'étude des croyances concernant l'au-delà dans le taoïsme, le bouddhisme et les religions populaires de Chine et du Japon (Le sûtra merveilleux du Ling Pao suprême, 1984). Elle suit l'évolution de ces pratiques depuis les Han jusqu'à l'époque contemporaine.

Siauve, Suzanne (1919-1975)

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  • Personne
  • 1919-1975

Agrégée de philosophie en 1945, Suzanne Siauve suit à la IVe section de l'EPHE les cours de sanskrit de L. Renou et ceux de tibétain de J. Bacot, à la Ve section ceux d'O. Lacombe. C'est sur les conseils de ce dernier qu'elle se dirige vers l'étude d'un sujet alors mal connu et difficile : la philosophie de Madhva, fondateur d'une école de vedânta strictement dualiste. Il était indispensable, s'agissant de cette école née au XIIIe siècle mais toujours vivante, non seulement d'en lire les textes, mais encore d'en consulter les représentants actuels. Elle entre au CNRS en 1950 et part, deux ans plus tard, en mission au Sud de l'Inde, berceau de l'école de Madhva. Elle est à Madras lorsqu'elle devient membre de l'EFEO en 1955 pour une affectation définitive à l'Institut de Pondichéry. Tout en interrogeant les fidèles de l'école de Madhva, S. Siauve réunit la documentation écrite et étudie les travaux modernes d'exégèse.

Son premier ouvrage est, en 1957, l'édition, la traduction et l'étude de la Brahmajijñâsâ, de la « quête de la connaissance du Brahman », ouvrage qu'elle a intitulé La voie vers la connaissance de Dieu, ayant compris que, pour la dévotion de Madhva, le Brahman n'était pas seulement comme pour d'autres philosophes une entité ontologique abstraite.

En 1959, elle publie Les noms védiques de Visnu montrant le parti pris de Madhva de voir dans tous les mots du texte védique, qu'il tenait pour la base de toute connaissance, des expressions désignant Visnu, objet omnipénétrant de sa dévotion de philosophe.

En 1968 paraît la grande synthèse descriptive de la doctrine entière de Madhva, fruit de près de vingt ans de recherches. S. Siauve publie en 1971, sous le titre de Hiérarchies spirituelles, un choix de texte tirés de l'Anuvyâkhyâna, où elle a déjà beaucoup puisé pour ses ouvrages antérieurs et où Madhva lui-même avait repris l'ensemble de son oeuvre, vers la fin de sa vie, pour ses disciples.

La dernière étude de S. Siauve porte sur les controverses entre les groupes visnuites du pays tamoul, étude qui aboutit à une publication posthume.

Soymié, Michel (1924-2002 ; sinologue)

  • 027145689
  • Personne
  • 1924-2002

Ancien élève de l'École des langues orientales (diplômé de chinois et de japonais), licencié ès lettres, Michel Soymié est l'élève de R. A. Stein et de M. Lalou (chinois, tibétain) à l'EPHE (IVe et Ve sections) et suit l'enseignement de P. Demiéville au Collège de France (chinois).

Il entre au CNRS en 1951, puis devient pensionnaire de la Maison franco-japonaise de Tôkyô de 1956 à 1959. Membre de l'EFEO en 1960, il reste en poste à Tôkyô jusqu'en 1966, date à laquelle il est nommé directeur d'études à l'EPHE (IVe section), fonction qu'il occupe jusqu'en 1992.

Il étudie la religion populaire chinoise et la littérature, notamment d'après les « rouleaux précieux » (baojuan), le panthéon syncrétique de la religion populaire, et réalise un inventaire des conceptions des enfers et de l'iconographie s'y rapportant. Il effectue également des recherches sur les influences réciproques existant entre les sûtra bouddhiques et les écritures du taoïsme, ainsi que sur l'histoire, l'iconographie et la paléographie de Dunhuang.

Il co-dirige avec Yoshioka Yoshitoyo la revue Dôkyô kenkyû (Études taoïstes ; 4 volumes parus de 1965 à 1971, université Taishô de Tôkyô). En 1982, il crée et dirige une équipe de recherche associée au CNRS, dont le rôle essentiel est de poursuivre et d'achever la rédaction du Catalogue des manuscrits chinois de Touen-houang (fonds Pelliot chinois de la Bibliothèque nationale). Cette équipe, dont il assure la direction scientifique jusqu'en 1992, rédige également les notices des reproductions de peintures chinoises de Dunhuang conservées au musée Guimet (Les arts de l'Asie Centrale. La collection Pelliot du musée Guimet, 1995-1996).

M. Soymié organise deux colloques : « Manuscrits et inscriptions de Haute Asie du Ve au XIe siècle », en octobre 1979, et « Peintures murales et manuscrits de Dunhuang », en février 1983. Il enseigne essentiellement à l'EPHE où ses séminaires traitent plus particulièrement les dernières années de l'histoire de Dunhuang et de l'Asie Centrale, de l'architecture et des peintures murales des grottes, ainsi que de paléographie (datation des manuscrits, caractéristiques formelles des manuscrits, manuscrits des collections de Kyôto et de Saint-Pétersbourg), des peintures « mobiles » dans les collections Pelliot et Stein.

Stein, Rolf Alfred (1911-1999)

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  • Personne
  • 1911-1999

Entré à l'université de Berlin, où il suit des cours de sinologie et d'ethnologie, Rolf Stein obtient son diplôme de langue chinoise en mars 1933 au Seminar für Orientalische Sprachen, puis se réfugie en France en avril 1933. À l'École nationale des langues orientales vivantes, il est diplômé de langue chinoise en 1934 et de langue japonaise en 1936. Il obtient son brevet d'élève titulaire de l'Institut des hautes études chinoises en 1934. Il fait des études de tibétain (Bacot et Lalou) et de mongol (Pelliot), suit des cours de sinologie (Granet, Pelliot, Maspero, Mestre, Escarra, Dubarbier), des cours de religions des peuples sans écriture (Mauss), de japonais (Haguenauer), et sur l'Asie du Sud-Est (Mestre).

Licencié ès lettres à la Sorbonne en 1937, il est naturalisé français le 30 août 1939. Il est engagé comme sinologue journalier à l'EFEO le 16 avril 1940, jusqu'à la date de sa mobilisation le 25 juin 1940. Il est alors envoyé au Vietnam, où il effectue son service actif dans l'Artillerie de montagne. Démobilisé en septembre 1941, R. Stein est traducteur de chinois et de japonais à l'État-major et au contrôle postal jusqu'en 1945.

Il est proposé comme membre de l'EFEO par l'Académie en janvier 1940, mais sa candidature n'est pas retenue, compte tenu des Lois de Vichy du 2 juin 1941 portant sur le statut des Juifs. R. Stein n'est nommé membre temporaire contractuel qu'à compter du Ier janvier 1945. Cependant, le 23 août 1946, un arrêté du ministère de la France d'outre-mer le nomme rétroactivement membre permanent de l'EFEO à compter du Ier juillet 1941.

Du 6 janvier 1946 au 29 février 1948, R. Stein est détaché à Pékin, au Centre franco-chinois d'études sinologiques, puis, à compter du Ier avril 1949 à l'École des langues orientales, en tant que professeur de chinois. Il quitte définitivement l'EFEO le 31 décembre 1950, pour être nommé directeur d'études à l'École pratique des hautes études, Ve section (Religions de la Chine et de la Haute Asie), le Ier janvier 1951. Il restera dans cette fonction jusqu'en 1975.

Il crée une collection de documents photographiques (Chine, Indochine, Japon, Tibet, Népal, Inde) au Centre documentaire d'histoire des religions, annexe du musée Guimet. En juin 1960, il obtient le doctorat d'État (L'épopée tibétaine). De 1963 à 1966, il enseigne la grammaire tibétaine à l'École des langues orientales et explique des textes chinois anciens (philosophie et religions) à l'Institut des hautes études chinoises. De 1966 à 1981 il est professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d'« Étude du monde chinois : institutions et concepts ». En juin 1977, il est nommé docteur honoris causa à l'université de Bonn.

R. Stein savait allier les observations directes recueillies sur place à une érudition livresque très avertie, qui donnait la mesure de sa vocation sinologique. De 1960 à 1964, dans le cadre d'un projet international financé par la Fondation Rockefeller, il conduit un travail d'information avec quatre Tibétains (deux moines et un couple marié) ne parlant que tibétain et n'ayant jamais eu de contact avec le monde extérieur. Dans son travail sur le Lin-yi, un essai de géographie historique, c'est surtout par sa méthode qu'il réussit à renouveler l'exégèse de documents déjà connus. Formé à l'école de Marcel Granet, R. Stein se tient à l'affût des éléments légendaires et folkloriques que peuvent receler les textes historiques.

Thierry, Solange (1921-2009)

  • 027160416
  • Personne
  • 1921-2009

Solange Thierry obtient une licence ès lettres classiques à la Sorbonne en 1942, un diplôme de l'École nationale des langues orientales vivantes en cambodgien et siamois en 1945, et suit des cours d'indianisme, de sanskrit et de pâli à l'Institut de civilisation indienne et au Collège de France. Elle soutient sa thèse d'État (étude d'un corpus de contes populaires du Cambodge) à l'université Paris-V (René Descartes) en 1976.

Elle entre à l'EFEO en 1946 comme stagiaire, en devient membre en 1947 et part alors au Cambodge remplacer J. Lagisquet à la conservation du musée de Phnom Penh jusqu'en 1949.

Ses recherches sont centrées sur la civilisation cambodgienne, à travers sa littérature, son histoire et son matériel ethnographique et artistique. Elle quitte l'EFEO en 1961 et prend alors la responsabilité du département Asie du musée de l'Homme à Paris, puis devient sous-directeur du laboratoire d'Ethnologie et professeur sans chaire au musée de l'Homme en 1975.

Parallèlement, elle est chargée de cours, puis maître de conférences à l'INALCO sur les civilisations de l'Asie du Sud-Est durant une vingtaine d'années. Elle est directeur d'études à l'EPHE (Ve section), chaire des religions de l'Asie du Sud-Est de 1981 à 1990.

Vandermeersch, Léon (1928-2021)

  • 027176827
  • Personne
  • 1928-2021

Entré à l'École nationale des langues orientales en 1945, Léon Vandermeersch y obtient les brevets de chinois (1948) et de vietnamien (1950), tout en poursuivant simultanément à l'université des études de philosophie (licence d'enseignement et DES en 1946-1951) et de droit (doctorat obtenu en 1951). Il obtient ultérieurement le diplôme de l'École pratique des hautes études, VIe section, pour un mémoire sur le légisme chinois (1962), et le doctorat d'État ès lettres pour une thèse sur les institutions de la Chine archaïque (1975).

Sa carrière d'enseignant-chercheur a commencé à Saigon, par un premier poste de professeur au lycée Petrus Truong Vinh-Ky (1951-1954), auquel s'est ajoutée une charge d'enseignement de droit romain à la Faculté de droit (1952-1954). Après un congé en métropole, un second poste le conduit au lycée Albert Sarraut de Hanoi (1955-1956), encore français, mais déjà sous le régime de la République démocratique du Vietnam. De ce second poste, il est rapidement retiré par la Délégation générale de France à Hanoi, pour être affecté, vu les nécessités du service, dès avril 1956, à la conservation du musée Louis Finot. Ce musée dépend de l'EFEO, où L. Vandermeersch entre alors comme chercheur. Suivent dix années d'activité à l'École, d'abord en études vietnamiennes à Hanoi, sous la direction de M. Durand, à quoi s'ajoute l'administration par interim du centre de Hanoi, après le retour à Paris de M. Durand en 1957 - charge qui a comporté notamment, par application des accords de Genève, le transfert aux autorités vietnamiennes de la bibliothèque et du musée de l'École -, suivie de la réinstallation du centre de l'École dans un nouveau local (ultérieurement abandonné lors de la rupture de l'École avec les autorités de Hanoi en 1959). Rentré à Paris en 1958, L. Vandermeersch passe aux études chinoises, sous la direction de P. Demiéville. Il est alors affecté successivement à Kyôto, où il travaille à la section orientale du Jinbun kagaku kenkyusho tout en poursuivant sa formation sinologique à l'université de Kyôto auprès de Shigezawa Toshio (en philosophie chinoise ancienne), d'Ogawa Tamaki (en littérature classique) et de Yoshikawa Kojiro (en explication du Shiji) ; à Hong Kong, où il est reçu comme research fellow au Département de chinois de l'École de langues de l'université, et travaille la paléographie et la linguistique du chinois ancien auprès de Jao Tsung-I (à la disposition duquel il sera ultérieurement placé comme assistant par l'EFEO, en Inde puis en France en 1963-1966) ; enfin, de nouveau à Kyôto, où cette fois il travaille l'histoire du droit chinois ancien au séminaire d'Uchida Tomoo, à l'université Doshisha.

Passé de l'EFEO à l'université en 1966, L. Vandermeersch occupe, en études chinoises, des postes successifs de maître de conférences, de professeur, puis de directeur d'études à la Faculté des lettres d'Aix-en-Provence, où il crée l'enseignement du chinois (1966-1973), à l'université Paris-VII, où il dirige l'UER d'Asie orientale (1973-1979) et enfin à l'École pratique des hautes études, Ve section, où il enseigne l'histoire du confucianisme (jusqu'à sa retraite en 1993). C'est en détachement de ce dernier poste qu'il a en outre assuré la direction de la Maison franco-japonaise de Tôkyô en 1981-1984 et la direction de l'EFEO en 1989-1993. L. Vandermeersch a, par ailleurs, entre autres fonctions, appartenu au Comité national du CNRS de 1976 à 1982 et de 1989 à 1993, il est cofondateur avec W. Th. De Bary du Comité américano-européen pour la promotion des études orientales, et a présidé de 1987 à 1993 la section européenne de ce comité.

Participant régulier aux colloques de sa spécialité se tenant en Asie, en Europe ou aux États-Unis, il en a lui-même organisé plusieurs à Tôkyô, à Paris et à Hanoi. Ses recherches ont porté principalement sur l'histoire des institutions et des idées politiques en Chine, sur l'idéographie chinoise, sur le confucianisme et sur le développement post-moderne du monde sinisé. Il s'est attaché, d'une part à développer ce que révélaient les apports les plus récents de l'archéologie et de l'épigraphie chinoises - notamment en initiant en France l'étude des inscriptions oraculaires Yin de la fin du IIe millénaire av. J.-C. - et d'autre part à valoriser l'application à la Chine et au monde sinisé du point de vue de l'histoire des mentalités. Ces recherches ont fait l'objet de six ouvrages et d'une centaine d'articles.

L. Vandermeersch est chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur et de l'Ordre des Palmes académiques, décoré de l'Étoile d'or et d'argent de l'Ordre du Trésor sacré du Japon, correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, lauréat du prix Stanislas Julien et du prix d'Aumale de cette Académie.

Reiniche, Marie-Louise (19..-2008)

  • 027093565
  • Personne
  • 19..-2008

Spécialiste de l'Inde. Enseigne à l'École Pratique des Hautes Études, section des Sciences religieuses (en 2004)

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