Zone d'identification
Type d'entité
Personne
Forme autorisée du nom
Seidel, Anna K (1938-1991)
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
1938-1991
Historique
Anna Seidel apporte une vision originale et féconde sur le taoïsme. Sa thèse, La divinisation de Lao-tseu dans le taoïsme des Han (1969), bouleverse les données sur cette religion, alors trop simplement divisée en courants philosophiques et mouvements religieux populaires. Membre de l'EFEO à partir de 1969, elle partage son temps entre les études taoïstes, dont elle affine l'approche, et les études bouddhiques. Elle participe activement à la rédaction de l'encyclopédie bouddhique Hôbôgirin. En 1985, elle crée et dirige les Cahiers d'Extrême-Asie, revue publiée par le centre de l'EFEO à Kyôto.
Depuis sa première étude, La divinisation de Lao Tseu, jusqu'à son dernier article, « Chronicle of Taoist Studies in the West 1950-1990 » (Cahiers d'Extrême-Asie 5, 1989-1990), elle ne cesse d'insister sur l'implication du taoïsme dans l'État chinois. Elle mène une large enquête sur les trésors impériaux chinois et les objets sacrés taoïstes (« Imperial treasures and taoist sacraments », Tantric and taoist studies, 1983) et étend son étude au Japon antique et au monde bouddhique (« Kokuhô, note à propos du terme trésor national en Chine et au Japon », BEFEO, 1981).
Son intérêt est également marqué pour la mythologie et l'eschatologie du taoïsme, pour l'étude des croyances concernant l'au-delà dans le taoïsme, le bouddhisme et les religions populaires de Chine et du Japon (Le sûtra merveilleux du Ling Pao suprême, 1984). Elle suit l'évolution de ces pratiques depuis les Han jusqu'à l'époque contemporaine.