Zone d'identification
Type d'entité
Personne
Forme autorisée du nom
Soymié, Michel (1924-2002 ; sinologue)
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
1924-2002
Historique
Ancien élève de l'École des langues orientales (diplômé de chinois et de japonais), licencié ès lettres, Michel Soymié est l'élève de R. A. Stein et de M. Lalou (chinois, tibétain) à l'EPHE (IVe et Ve sections) et suit l'enseignement de P. Demiéville au Collège de France (chinois).
Il entre au CNRS en 1951, puis devient pensionnaire de la Maison franco-japonaise de Tôkyô de 1956 à 1959. Membre de l'EFEO en 1960, il reste en poste à Tôkyô jusqu'en 1966, date à laquelle il est nommé directeur d'études à l'EPHE (IVe section), fonction qu'il occupe jusqu'en 1992.
Il étudie la religion populaire chinoise et la littérature, notamment d'après les « rouleaux précieux » (baojuan), le panthéon syncrétique de la religion populaire, et réalise un inventaire des conceptions des enfers et de l'iconographie s'y rapportant. Il effectue également des recherches sur les influences réciproques existant entre les sûtra bouddhiques et les écritures du taoïsme, ainsi que sur l'histoire, l'iconographie et la paléographie de Dunhuang.
Il co-dirige avec Yoshioka Yoshitoyo la revue Dôkyô kenkyû (Études taoïstes ; 4 volumes parus de 1965 à 1971, université Taishô de Tôkyô). En 1982, il crée et dirige une équipe de recherche associée au CNRS, dont le rôle essentiel est de poursuivre et d'achever la rédaction du Catalogue des manuscrits chinois de Touen-houang (fonds Pelliot chinois de la Bibliothèque nationale). Cette équipe, dont il assure la direction scientifique jusqu'en 1992, rédige également les notices des reproductions de peintures chinoises de Dunhuang conservées au musée Guimet (Les arts de l'Asie Centrale. La collection Pelliot du musée Guimet, 1995-1996).
M. Soymié organise deux colloques : « Manuscrits et inscriptions de Haute Asie du Ve au XIe siècle », en octobre 1979, et « Peintures murales et manuscrits de Dunhuang », en février 1983. Il enseigne essentiellement à l'EPHE où ses séminaires traitent plus particulièrement les dernières années de l'histoire de Dunhuang et de l'Asie Centrale, de l'architecture et des peintures murales des grottes, ainsi que de paléographie (datation des manuscrits, caractéristiques formelles des manuscrits, manuscrits des collections de Kyôto et de Saint-Pétersbourg), des peintures « mobiles » dans les collections Pelliot et Stein.