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Notice d'autorité

Cabaton, Antoine (1863-1942)

  • 034142711
  • Personne
  • 1863-1942

Professeur de malais à l'École nationale des langues orientales. - Ancien attaché à la Bibliothèque nationale. - Membre de l'École française d'Extrême-Orient de 1898 à 1900

Carpeaux, Charles (1870-1904)

  • 072241535
  • Personne
  • 1870-1904

Fils du célèbre sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux. Attaché au Musée de sculpture comparée du Trocadéro. Membre de l'Ecole française d'Extrême-Orient de 1901 à 1904.
Après avoir travaillé au Musée Indochinois du Trocadéro, et s'être initié à la connaissance des sculptures khmère, il intègre l'École française d'Extrême-Orient et en devient membre en 1901. Puis, Charles Carpeaux part à Angkor (Cambodge)[1] en 1901 et 1902, puis en Annam à Dong Duong et dans le Sanctuaire de Mỹ Sơn puis il rejoint Angkor pour une mission de photographies complètes du Bayon.

May, Jacques (1927-....)

  • 027019713
  • Personne
  • 1927-....

Après des études de lettres classiques (latin et grec) à l'université de Lausanne, couronnées par une licence en 1949, Jacques May passe le certificat d'études indiennes de la Sorbonne en 1951. Il poursuit à Lausanne, Paris et Londres une formation de bouddhisant, sous la direction notamment de C. Regamey, J. Filliozat, A. Bareau, P. Demiéville, et soutient en 1960 à l'université de Lausanne une thèse de doctorat qui sanctionne une spécialisation en philosophie du bouddhisme indien du Grand Véhicule avec accès aux sources sanskrites, pâlies, tibétaines et chinoises, ainsi qu'aux travaux scientifiques japonais.

Il part pour le Japon en 1961 et devient membre de l'EFEO en 1965, après des passages au Fonds national suisse et au CNRS. Il est affecté à Kyôto et prend la fonction de rédacteur en chef du Hôbôgirin, le dictionnaire encyclopédique du bouddhisme d'après les sources chinoises et japonaises fondé en 1926 par S. Lévi et Takakusu Junjiro. Son domaine de recherche est le bouddhisme dans son ensemble. La méthode, philologique, s'applique avant tout à explorer le vaste canon bouddhique chinois, à y recueillir des matériaux et à les organiser en articles d'encyclopédie. Les objectifs sont de faciliter l'accès au canon chinois et aux travaux japonais et d'enrichir et de préciser, dans la mesure du possible, les connaissances sur la transmission du bouddhisme indien en Chine. Ces principes, fixés par les fondateurs, ont été maintenus fermement par P. Demiéville et J. May. Interrompue à son troisième fascicule par la deuxième guerre mondiale, la publication reprend en 1967 avec le numéro IV.

En 1968, au terme de son contrat, J. May quitte l'École pour occuper, à l'université de Lausanne, une chaire d'études bouddhiques créée pour lui par le Fonds national suisse. S'il peut renforcer l'implantation des études bouddhiques en Suisse romande, c'est le fruit de son passage à l'EFEO.

Maybon, Charles (1872-1926)

  • 074775456
  • Personne
  • 1872-1926

Après une licence ès lettres obtenue en 1898, Charles Maybon se consacre à l'enseignement. C'est en cette qualité d'enseignant qu'il arrive à Hanoi en 1905. Il prend la direction de l'école A. Pavie, créée dans une perspective d'ouverture sur la Chine par le gouverneur Beau et destinée à l'éducation des fils de mandarins du Yunnan. Dans le même temps, il est professeur de chinois et d'histoire de l'Extrême-Orient à l'université indochinoise et stagiaire à l'EFEO. Avant d'entrer à l'EFEO, il effectue une mission en Chine pour chercher la meilleure voie de communication entre la vallée moyenne du Xijiang et la mer, entre Nanning et Haïphong. Il dirige la Revue indochinoise, qui compte la collaboration de nombreux chercheurs, comme Georges Cordier.

Membre de l'EFEO en 1907, il en devient secrétaire-bibliothécaire. Il assume, entre autres, l'intérim des cours de chinois en l'absence de P. Pelliot. En 1911, il organise et prend la direction de l'École municipale française à Shanghai pendant neuf ans. Il est reçu docteur ès lettres avec deux thèses : l'une donnant la relation originale du missionnaire Lemonnier de la Bissachère, l'autre traitant des rapports des Européens avec l'Annam depuis la fin du XVIe siècle jusqu'au début du XIXe siècle. En 1920, il est nommé directeur de l'Institut technique franco-chinois de Shanghai, poste qu'il assume jusqu'en 1923. En 1925, il entre dans le service de l'Instruction publique en Indochine en qualité de directeur de l'École supérieure de pédagogie. Il reconsidère alors la formation des maîtres, ainsi que la préparation des manuels scolaires.

Rappelé en France en 1926 pour des problèmes familiaux, il trouve la mort dans un accident.

Mercier, René (1886-1974 ; graveur)

  • 074775642
  • 1886-1974

René Mercier est diplomé de l’École Boulle d’arts et d’industries du mobilier de Paris, section gravure-ciselure (1902 à 1906), puis il suit une formation à l’École nationale des arts décoratifs de Paris (1904-1907) et au Conservatoire national des arts et métiers (1906 à 1914). De 1905 à 1910, il est chargé de cours de dessin et de modelage à l’Union française de la jeunesse. Vice-président de la Société des anciens élèves de l’École Boulle, il y assure des cours et des conférences, de 1911 à 1927. Il collabore également aux cours des arts appliqués au Conservatoire national des arts et métiers (de 1923 à 1927).

Il quitte Paris pour Hanoi, où l’École des arts appliqués l’engage comme professeur technique. Il devient Conservateur du musée Maurice Long (ethnologie), fonction à laquelle s’ajoute, à partir de février 1934, celle de chef des travaux pratiques de l’EFEO.

Parallèlement à ses fonctions à l’EFEO, il assure le cours de ciselure technique à l’École des beaux-arts de Hanoi en 1933. Il est appelé à plusieurs reprises à créer et graver des monnaies et des médailles : en 1930, il est chargé de la création et de l’exécution de la médaille d’honneur de la Garde indigène et de la médaille du Service des forêts de l’Indochine ; le protectorat du Tonkin lui demande, en mars 1933, d’exécuter la gravure d’une nouvelle sapèque en laiton ; et en janvier 1940, il grave la matrice d’une pièce d’un cent pour la direction des Finances du gouvernement général de l’Indochine.

Il mène à bien différents travaux archéologiques dans la région du Quang Nam en 1934, puis régulièrement sur le site de Mi Son de 1937 à 1944, notamment pour effectuer des travaux de terrassement et de barrage de la rivière coulant sur le site et qui, lors des crues, détruit des monuments. En novembre 1942, il part en Cochinchine pour des travaux de fouilles.

En novembre 1937, il assure en outre des cours techniques à l’École des beaux-arts de Hanoi. C’est dans ce cadre qu’en 1938, il est chargé de la mise en œuvre de toutes les questions intéressant les industries familiales de l’artisanat du Tonkin. Il rentre définitivement en France en août 1946 et prend sa retraite en septembre 1947, après avoir passé 14 ans en poste à Hanoi pour le compte de l’École.

Chen, Zuolong (1923-....)

  • 030752884
  • Personne
  • 1923-....

Après avoir obtenu, en 1946, le diplôme du National College of Oriental Languages and Literatures à Pékin, Chen Tsu-Lung décide de poursuivre l'étude des langues et civilisations indiennes en Inde, où il obtient, en 1950, le diplôme de Master of Arts in History à la Benares Hindu University. Par la suite, il part pour l'Angleterre, où il étudie la sinologie à l'université d'Oxford, dont il est diplômé en 1955. L'année suivante, sur invitation de Robert des Rotours et de P. Demiéville, il rejoint le cercle des sinologues français. Il occupe différentes fonctions, dont celles de documentaliste, bibliothécaire, conférencier, chargé de cours à l'Institut des hautes études chinoises de la Sorbonne. En 1964, il obtient le doctorat de l'université de Paris.

À partir de décembre 1965, en qualité de conseiller au Centre de recherches sur l'Asie Centrale et la Haute Asie dirigé par Louis Hambis, il aide ce dernier à réaliser les publications de la collection « Mission Paul Pelliot ».

Entré à l'EFEO en 1966, il se consacre essentiellement à l'étude des documents de Dunhuang, découverts par P. Pelliot, et, en particulier, à des textes traitant de l'histoire littéraire et culturelle du Moyen Âge chinois. Chen Tsu-Lung participe également à des conférences internationales, où il présente de nombreuses communications en relation avec Dunhuang. La plupart de ses nombreux articles, écrits en chinois, ont été réunis en plusieurs volumes aux éditions Xinwenfeng à Taïpei.

Condominas, Georges (1921-2011 ; ethnologue)

  • 026797224
  • Personne
  • 1921-2011

Georges Condominas est né le 29 juin 1921 à Haïphong (Tonkin, Indochine française, actuel Viêt Nam) d’un père français et d’une mère métisse luso-sino-vietnamienne. Il meurt à l'hôpital Broca à Paris le 16 juillet 2011 alors qu'il avait été hospitalisé depuis quelque temps[1],[2].

Après la guerre, Condominas suit les cours d'André Leroi-Gourhan, Denise Paulme et Marcel Griaule au musée de l'Homme, avec Georges Balandier, Jean Guiart, Paul Rivet et Paul Mercier. Il suit aussi le séminaire de Maurice Leenhardt à l'École pratique des hautes études (Ephe)[3].

Dagens, Bruno (1935-2023)

  • 026808889
  • Personne
  • 1935-2023

Après avoir obtenu son diplôme en histoire et archéologie, ainsi qu'en sanskrit, il a effectué divers stages auprès de la Délégation archéologique française en Afghanistan, alors dirigée par Daniel Schlumberger. De 1957 à 1964, il participe aux fouilles en Afghanistan de Mundigak et Surkh Kotal et mène des recherches sur l'art gréco-bouddhique (Hadda et Bactriane). En 1964, il entreprend la traduction du Mayamata, un traité sanscrit d'architecture. Il obtient le CAPES d'histoire et de géographie et enseigne de 1964 à 1965 à Obernai. Puis il est détaché au ministère des Affaires étrangères en tant qu'expert pour la conservation d'Angkor de 1965 à 1969. Il entre à l'École française d'Extrême-Orient (EFEO) en 1969, et reste en fonction pendant trois ans au Cambodge, tout en effectuant des missions parallèles en Inde (Pondichéry, 1969 et 1972), en Thaïlande (Phimai, 1969) et au Laos (Vat Phou, 1969).

Claeys, Jean-Yves (1896-1979)

  • 03465495X
  • Personne
  • 1896-1979

Ancien élève de l'École des arts décoratifs de Nice et de l'École supérieure des beaux-arts de Paris, Jean-Yves Claeys devient architecte. En 1923, il est lauréat du Salon des artistes français.

De février 1923 à mai 1927, il est architecte dans les services des Travaux publics de l'Indochine, mais, passionné par l'archéologie, il demande à entrer à l'EFEO. Il est nommé membre temporaire en juin 1927, puis membre permanent en 1930. Il dirige les premières fouilles du site cam de Tra Kiêu (Quang Nam), de 1927 à 1928, exhumant les fondations de temples et un nombre très important de sculptures. En 1934, il dirige un autre chantier à Thap Mâm (Binh Dinh). Il devient Conservateur des monuments de l'Annam-Campa, section du service archéologique, qu'il crée et organise, séjournant de longs mois sur le terrain. Parallèlement, il travaille à une enquête ethnologique et technologique commandée conjointement par le musée indochinois du Trocadéro, le musée d'Histoire naturelle de Paris et l'EFEO. Il prend en charge le poste de secrétaire-bibliothécaire de l'École en 1934. En 1937, il est nommé chef du service archéologique de l'EFEO, poste qu'il avait déjà occupé par intérim en 1933. Il assure, après le décès de Charles Batteur, le service de la Conservation des monuments du Tonkin.

En 1943, des problèmes pulmonaires l'obligent à arrêter ses activités professionnelles pendant quelques mois. Il publie une étude sur l'archéologie du Siam et une introduction à l'étude de l'Annam et du Campa.

En septembre 1946, atteint de tuberculose, il est rapatrié en France. Son état ne lui permettant plus de revenir en Indochine, il sera en congé de longue durée jusqu'en 1953, date de sa retraite, il est alors nommé directeur d'études de classe exceptionnelle de l'EFEO.

Commaille, Jean (1868-1916)

  • 168080583
  • Personne
  • 1868-1916

Jean Commaille ខោខូវប៊យ né le 24 juin 1868 à Marseille[1] en France et mort le 30 avril 1916 à Siem Reap, au Cambodge est un ex-militaire de la Légion étrangère qui renonce à la carrière militaire pour se consacrer au dessin et à la peinture. En 1900, il intègre l'École française d'Extrême-Orient (EFEO) nouvellement créée au titre duquel il réalise un certain nombre de missions dont il s'acquittera avec bonheur, telles l'installation du musée de Saïgon ou, en 1901-1902, de fouilles à Prasat Bassac au sud-est de Phnom Penh[2].

En 1907, l'EFEO prend la responsabilité d'Angkor, en 1908, Commaille devient officiellement le premier conservateur du site d'Angkor, mission pour laquelle il se dévouera avec beaucoup d'adresse, de dévouement et d'opiniâtreté pendant huit années durant, jusqu'en 1916, date à laquelle, il sera tué par des bandits pour lui dérober la paie de ses ouvriers.

Jean Commaille est l'un des premiers des pionniers qui consacreront leur vie à la renaissance d'Angkor de façon héroïque. Son travail acharné de premier conservateur d'Angkor ne doit pas faire oublier ses talents de peintre fin et respectueux dans ses représentations de l'art khmer.

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