L'ensemble est composé de différents textes, entre autres : extrait du Parivāra (Vinayapiṭaka Suttavibhaṅga),extrait du Pārājika (Vinayapiṭaka Suttavibhaṅga),extrait du Brahmajālasutta (Suttapiṭaka Dīghanikāya),extraits de l'Abhidhammapiṭaka (Abhidhammamātikā) : Dhammasaṅgaṇī, Vibhaṅga, Dhātukathā, Puggalapaññati ;Sahassaneyya,Uṇhīsavijaya,Mahākassapatherbojjhaṅga, Mahāmoggallānatherabojjhaṅga, Mahācundatherabojjhaṅga, Girimānandasutta, Mahāsara, Dibbamanta — siddhigāthā,Maṅgalacakkavāḷa,extrait du Mahādibbamanta, Isīgilisutta.
Illustrations :
pages 3-4 : sur fond rouge représentant la terrasse du Cūḷamanicetiya entourée d'une enceinte dorée et à l'intérieur, le Cūḷamanicetiya, or, rouge et noir, 2 mâts à parasols, à gauche flotte une bannière en forme de saurien, à droite cubes et rubans. À droite du stūpa, sur une table basse à la chinoise, 4 bougies allumées ; à gauche sur une autre table, 3 vases à couvercles. À l'extérieur de l'enceinte, 4 divinités à gauche, 4 autres à droite. De part et d'autre du texte central, à gauche le Thera Māleyya, padmāsana sur un siège, drapé du vêtement orangé, épaule gauche couverte, tête non rasée, il tient un bouquet de boutons de lotus roses dans la main droite; à droite assis sur ses talons sur un siège, Indra, teint vert, paré, añjalimudrā.
page 8 : de part et d'autre du texte central, marges illustrées avec le Temiyajātaka (?). À gauche : la scène se passe dans la forêt, sous un arbre, à la branche duquel est suspendue une femme par les bras, 2 oiseaux sont posés sur une branche, Temiya (?) paré médite en padmāsana sur un siège, parasol or et rouge. Au pied du siège, un personnage dans l'eau, vagues, rochers, semble fuir un éléphant au bord de la rive monté par un cornac ; à droite, Temiya (?) paré en méditation assis sur un rocher ; 2 personnages accourent vers lui portant 2 épées chacun.
pages 14 et 15 : marges illustrées par le Sāmajātaka : à gauche, montagne, arbres en fleurs, au 1er plan, un cerf et sa biche, couchés; à genoux, une femme, et à ses pieds, Sāma couché blessé d'une flèche, le roi Piliyakkha le réconforte. À droite, à l'intérieur d'une montagne fleurie, 2 bâtiments, une terrasse entourée d'un mur d'enceinte, toits de tuiles en écailles de poisson et fronton au pinacle surmonté d'une croix.
pages 26 et 27 : marges illustrées par le Nimijātaka, à droite le roi Nimi paré sur son char tiré par un cheval blanc dont on ne voit que la croupe et les membres postérieurs. Le cocher est agenouillé sur le timon, añjalimudrā. À droite, l'enfer où est puni l'adultère, 3 damnés brûlés par des flammes sont assis sur le sol au pied d'un kapokier épineux sur lequel 2 amants tentent de se rejoindre, brûlés par des flammes et becquetés par des oiseaux de proie noirs ; des tridents, fourches et lances pendent aux branches en guise de feuilles.
page 39 : marges illustrées de part et d'autre du texte central, représentant le Bhūridattajātaka. À gauche, scène de forêt sous un arbre fleuri blanc et rouge, 2 personnages au teint clair, accroupis, regardent le charmeur de serpents, à la peau brune ; un serpent énorme, Bhūridatta, sorti d'un panier tressé vert, s'enroule autour des épaules d'Ālambāyana. À droite, Ālambāyana tient de sa main droite la queue du serpent Bhūridatta enroulé autour de la fourmillière. Dans sa main gauche il tient un nénuphar géant. À ses pieds, le panier du serpent.
pages 53 et 54 : marges illustrées avec le Nāradajātaka : à gauche, corps de bâtiment très décoré (palais), couvert de tuiles. Une femme parée assise en padmāsana, à l'entrée d'un pavillon dans un jardin. À droite, Brahmā à trois visages vole par l'espace au-dessus de l'eau au sein de laquelle on discerne des serpents. Il transporte sur l'épaule une palanche dorée au bout de laquelle pendent 2 fardeaux.
page 102 : marges illustrées de part et d'autre du texte central : à gauche, 3 personnages dans l'eau jusqu'à mi-corps dont une femme nue soutenue par l'un des bras d'un personnage coiffé d'un couvre-chef fait de 3 feuilles vertes bordées d'or et disposées en étoile; à droite, 3 autres personnages parés, à demi immergés ou volants, coiffures vertes et or.
Correspond à une partie du Vinaya Mahāvagga (section du Vinayapiṭaka), qui débute à la fin de la quatrième section (Pavraṇakkhandhakaṃ catutthaṃ), jusqu'à la fin.
Correspond à certains extraits des six premières sections de la grammaire de de Kaccāyana (Kaccāyanapakaraṇa, MahāKaccāyana, Mūlakaccāyana), composée par Mahākaccāyana, glosées systématiquement en khmer : Sandhikappa, Nāmakappa, Kārakakappa, Samāsakappa, Taddhitakappa, Ākhyātakappa.
Copie datée de 2458. Au centre de la première ôle est gravée la date 'Buddhaparinibbānato aṭṭhapaññāsādhike catusatadvesahassame byagghasaṃvacchare siṭesena likkhāmi tam idaṃ'
Correspond à la version étendue du Mahāvaṃsa, dite 'cambodgienne', composée par Moggallāna en Birmanie ou en Thaïlande.
Cette version étend le Mahāvaṃsa par l'ajout d'épisodes et matériaux historiques empruntés à d'autres œuvres (Vinaya Mahāvagga, Jātaka, Buddhavaṃsa, Thūpavaṃsa…).
Elle développe l'histoire du bouddhisme en lien avec les successions dynastiques à Ceylan, couvrant la période du 6e siècle avant notre ère jusqu'au 4e siècle de notre ère (du roi Vijaya à Mahasena).
Copie datée de 2458. Au centre de la première ôle est gravée la date 'Buddhaparinibbānato aṭṭhapaññāsādhike catusatadvesahassame byagghasaṃvacchare siṭesena likkhāmi tam idaṃ'
Comprend le texte Arabhimbajātaka, ou Pācittakumārajātaka.
Une variante du titre apparait dans le manuscrit : បាចិត្តកុមារោជាតកោ (Pācittakumāro jātako).
Copie datée de 2458. Au centre de la première ôle est gravée la date 'Buddhaparinibbānato aṭṭhapaññāsādhike catusatadvesahassame byagghasaṃvacchare siṭesena likkhāmi tam idaṃ'
Sutta apocryphe (Nibbānasutta, Mahānagaranibbānasutta, Mahānagaranibbānasutta-vaṇṇanā) en provenance d'Asie du Sud-Est.
Une variante du titre apparait dans le manuscrit : និព្ពានសូត្តវណ្ណនា (Nibbānasuttavaṇṇanā).
Copie datée de 2458. Au centre de la première ôle est gravée la date 'Buddhaparinibbānato aṭṭhapaññāsādhike catusatadvesahassame byagghasaṃvacchare siṭesena likkhāmi tam idaṃ'