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Notice d'autorité

Musée national du Cambodge

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  • Collectivité
  • 1920-....

Fondé par Georges GROSLIER , le musée a été inauguré le jour de l'an khmer 1920 sous le nom de Musée Albert Sarraut, par le roi Sisowat et le Résident Supérieur Baudoin, il est dédié à l'art khmer. Il est devenu en 1952 le musée national du Cambodge.

Pelras, Christian (1934-2014)

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  • Personne
  • 1934-2014

Christian Pelras, né le 17 août 1934 et mort le 19 juillet 2014, est un ethnologue français spécialiste de l’Indonésie. Il étudie dans un premier temps la sociologie et l’ethnologie à Paris, puis apprend l’indonésien d’abord à l’Ecole des Langues Orientales puis en Indonésie grâce à une bourse du gouvernement indonésien. Il débute en tant que chercheur en 1962 au Musée de l’Homme et écrit une thèse sur la commune de Goullien située dans le Finistère. Suite à ces travaux il entre au CNRS en 1964 sous la direction d’André Leroi-Gourhan. Il est aussi affecté au Centre de documentation et de recherche sur l’Asie du Sud-Est et le monde insulindien (CEDRASEMI), dirigé par Georges Condominas. Il y restera jusqu’en 1984, année de la dissolution du CEDRASEMI. Par la suite il devient directeur de recherche puis en 1991, il est nommé codirecteur du LASEMA, le laboratoire d’Asie du Sud-Est et du monde austronésien. Il dirige l’établissement jusqu’en 1994 puis devient membre élu de son conseil. Christian Pelras prend sa retraite en 1999.

Goloubew, Victor (1878-1945)

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  • Personne
  • 1878-1945

Issu d'une famille aristocratique russe, Victor Goloubew reçoit une solide formation classique. Violoniste virtuose, il parle couramment plusieurs langues et poursuit des études supérieures à Saint-Pétersbourg avant de se rendre à l'université d'Heidelberg, où il obtient, en 1904, le titre de docteur en philologie avec une thèse sur la traduction allemande de Marivaux et une spécialité dans les études d'histoire de l'art et d'archéologie. Il s'établit ensuite à Paris, où il rassemble une riche collection de peintures chinoises et de miniatures persanes. Il se rend aussi à plusieurs reprises en Italie, où il découvre dans la peinture du Quattrocento vénitien l'influence des civilisations orientales.

Il entreprend en 1910 un voyage d'étude en Inde et à Ceylan. Il en ramène une importante documentation photographique, en partie publiée par son ami l'éditeur belge van Oest dans une édition de luxe Ars Asiatica. De retour en France, il est chargé d'un cours sur l'art de l'Inde à l'École des langues orientales et collabore avec Henri d'Ardenne de Tizac à plusieurs expositions du musée Cernuschi.

Lors de la première guerre mondiale, il est accrédité auprès du gouvernement français comme représentant de la Croix Rouge russe. C'est à cette époque qu'il s'initie aux méthodes d'observation aérienne et se lie avec le Maréchal Pétain, auquel il restera toujours fidèle. Par la suite, ruiné par la révolution russe, il continue de fréquenter les milieux orientalistes. Il fait la connaissance de Louis Finot, qui soumet sa candidature à l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Il est nommé membre temporaire de l'EFEO en 1920 et participe à l'installation du pavillon de l'EFEO à l'Exposition coloniale de Marseille en 1922.

En Indochine, il se consacre à des travaux photographiques pour le musée cam de Tourane (Ars Asiatica, 1922), ainsi que pour les monographies d'Angkor Vat (EFEO, 1929-1932) et de Bantey Srei (EFEO, 1926). Il publie également une analyse du Harihara de l'Asram Maha Rosei (Études asiatiques 1, 1925) et, avec Louis Finot, une étude du symbolisme du monument de Neak Pean, dans laquelle est mise en évidence sa consécration à Lokeçvara (BEFEO 23) ; ce travail est complété par la publication de l'étude iconographique du cheval Balaha (BEFEO 27). Il est alors nommé membre permanent de l'EFEO pour les études d'histoire de l'art (1925), puis, en 1927, secrétaire-bibliothécaire. La même année, il entreprend des fouilles à Sambor Prei Kuk (BEFEO 27), puis s'intéresse à la civilisation ancienne du Thanh-Hoa (BEFEO 29).

En 1931, il se rend en France, afin d'organiser l'installation des collections de l'EFEO à l'Exposition coloniale de Vincennes. Homme public, bénéficiant de ses nombreuses relations, il va devenir, selon une expression de George Coedès, « l'ambassadeur intellectuel de l'École », donnant de nombreuses conférences, tant en France qu'à l'étranger, dans des domaines variés touchant l'histoire de l'Inde et de l'Indochine. Il met également à profit ses contacts pour développer des collaborations entre l'aéronautique militaire et l'École : des photos aériennes, suivies de prospections, révèlent les traces de nombreux aménagements urbanistiques (enceintes, chaussées, canaux, douves) (1933 à 1936). Il s'intéresse également à l'art indien et est chargé d'une mission sur des sites nouvellement découverts et visite Virampatnam (Pondichéry).

Il s'engage cependant de manière de plus en plus évidente dans la collaboration. En 1941, il adhère à la Légion des combattants de Hanoi, crée un organe de propagande franco-japonais et part donner plusieurs conférences à Tôkyô et à Kyôto, à l'invitation du gouvernement japonais et de la Société pour le développement des relations culturelles internationales.

Sa mort à Hanoi pendant l'occupation japonaise, en avril 1945, à la suite d'une maladie, passe presque inaperçue. Il reste, pour longtemps, l'« oublié » de l'École française d'Extrême-Orient et n'a pas droit à une notice nécrologique dans le BEFEO, jusqu'aux longs articles rédigés par Louis Malleret, vingt ans plus tard (1964, 1967). Esthète, Victor Goloubew donne aux travaux de l'École une grande résonance. Toutefois, ses interprétations audacieuses, mais souvent aléatoires, donnent lieu à des débats publics qui mettent en cause les méthodes de travail et l'objectivité de l'École (Gaspardone, déc. 1936). De plus, son rôle dans les grandes manifestations coloniales et ses engagements personnels sur le rôle de l'École en Indochine, expliquent l'ostracisme dont il a longtemps été l'objet.

Comité des patriotes du Kampuchéa démocratique en France

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  • Collectivité

En 1887, création de l'Union indochinoise placée sous l'autorité d'un gouverneur général de l'Indochine, relevant du Ministère des colonies. A pour capitale Saïgon (1887-1902) puis Hanoï (1902-1945).

Aubaret, Gabriel (1825-1894)

  • 06706678X
  • Personne
  • 1825-1894

Né à Montpellier le 27-05-1825, mort à Poitiers le 20-08-1894.
Gabriel Aubaret suit les cours de l'Ecole navale et participe aux campagnes de Conchinchine et de Chine. Interprète pour l'armée, notamment pour la discussion du traité de paix avec l'Annam (1862), il est par ailleurs le traducteur du Code annamite et de la description de Basse-Cochinchine. Il est aussi l'auteur d'un Vocabulaire français-annamite et annamite-français. Il effectue une carrière diplomatique et militaire qui le conduit à Bangkok comme consul, puis à Scutari et Smyrne. Il est ensuite président de la commission de délimitation des frontières de la Serbie (1878). Promu ministre plénipotentiaire, il sera président du Conseil de la Dette Ottomane (1881-1884).

André Leroi-Gourhan (1911-1986)

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  • Personne
  • 1911-1986

Ethnologue et préhistorien. Docteur ès lettres (1944). Chargé de mission à Guimet (1941-1942). Directeur-adjoint du musée Guimet (1940-1943). Sous-directeur du musée de l’Homme, de 1947 à 1951. Fondateur du Centre de formation aux recherches ethnologiques, Musée de l'Homme, Paris (1946) et du Centre de documentation et de recherches préhistoriques (1948). Titulaire de la chaire de Préhistoire (1969-1982) au Collège de France. Membre de l'Institut, Académie des inscriptions et belles lettres (élu en 1980).

Giteau, Madeleine (1918-2005)

  • 058921397
  • Personne
  • 1918-2005

Madeleine Giteau, née en 1918 à Nantes et décédée le 25 février 2005, est une historienne des arts de l’Asie du Sud-Est, conservatrice de musée et professeure. Elle obtient une licence d’histoire et géographie ainsi qu’un diplôme d’études supérieures de géographie, et envisage l’agrégation, mais son attrait pour l’Indochine la pousse à accepter, en 1946, un poste d’enseignante au Cambodge. Elle enseignera pendant dix ans l’histoire au lycée Sisowath de Phnom Penh, ainsi qu’au lycée Descartes et à l’Institut national d’études juridiques. Passionnée par l’histoire et l’archéologie, fascinée depuis toujours par l’Extrême-Orient et douée pour le dessin, elle s’initie à l’histoire, à l’archéologie et à l’iconographie locales, apprend le cambodgien – et se voit bientôt demandé d’enseigner aussi l’histoire de l’Asie du Sud-Est et la civilisation cambodgienne. Lors d’un congé d’un an en France, en 1951, elle commence des études de sanskrit à l’Institut de civilisation indienne. Elle obtiendra un certificat d’études indiennes (1961) et suivra plus tard, en 1970, des cours de pâli. Elle devient membre correspondant de l’EFEO en 1952. En 1956, elle devient membre permanent et est nommée Conservateur du musée national de Phnom Penh, poste qu’elle conservera pendant dix ans, durée des accords passés en 1956 avec le gouvernement royal du Cambodge. C’est durant cette période qu’elle rédige deux fascicules du catalogue du musée. À partir de 1963, elle est chargée de l’organisation du musée du monastère de Vat Po Veal, à Battambang, puis du musée provincial dans la même ville. De 1966 à 1968, elle est chargée des cours sur l’art khmer à la faculté d’archéologie de l’université royale des beaux-arts. Dans le même temps, elle entreprend des recherches sur le terrain, en particulier un inventaire des richesses artistiques des provinces du Cambodge, portant spécialement sur les sanctuaires modernes possédant des peintures murales. Ces recherches sont interrompues par les bouleversements politiques de 1970. Entre 1956 et 1970, elle est chargée de missions en Thaïlande, en Indonésie et surtout au Laos (dont une mission de l’Unesco dans ce dernier pays). En mai 1968, à la demande du roi Savang Vatthana, elle établit un catalogue des collections d’art bouddhique du palais de Luang Prabang, dont elle fait une publication. Elle avait obtenu, en 1966, un diplôme de l’EPHE, sous la direction de J. Filliozat et A. Barreau, avec un mémoire sur la consécration des temples bouddhiques au Cambodge. De retour en France en 1970, elle rédige une thèse sur l’iconographie du Cambodge post-angkorien, sous la direction de C. Caillat et J. Boisselier. En mai 1974, elle obtient le titre de docteur d’État à l’université Paris-III. Son mémoire et sa thèse sont publiés par l’EFEO. En 1977, elle est promue maître de recherche à l’École. Elle quitte l’EFEO en 1981 pour occuper la chaire d’Histoire et civilisation de l’Asie du Sud et du Sud-Est à l’université de Paris-III. Elle prend sa retraite en octobre 1985, mais demeure professeur émérite de cette même université. Elle est envoyée en mission par le ministère des Affaires étrangères en 1990, 1991 et 1992, lors de la reprise de contact avec le gouvernement cambodgien. Toujours en mission des Affaires étrangères, elle retourne au Cambodge en juillet 2000, à la demande de la faculté royale d’archéologie de Phnom Penh. (Source : Répertoire biographique des membres scientifiques de l’EFEO)

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