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Notice d'autorité
IdRef

Phinith, Savèng (1938-....)

  • 031693407
  • Personne
  • 1938-...

Spécialiste des langues et littératures lao et thai͏̈. Membre scientifique de l'Ecole française d'Extrême-Orient de 1973 à 1992. Membre associé du CNRS, Paris (en 1985).

Pichard, Pierre (1936-2024)

  • 027071952
  • Personne
  • 1936-2024

Architecte, Pierre Pichard travaille dans plusieurs agences en France et en Iran avant de conduire en 1966-1967 le chantier de restauration du temple khmer de Pimai (Thaïlande) sous la direction de B. P. Groslier. Enseignant à l'École d'architecture de Nantes à son retour en France de 1969 à 1972, il effectue ensuite plusieurs missions d'assistance technique de l'Unesco pour la conservation de monuments historiques en Thaïlande, en Birmanie, au Bangladesh, au Vietnam et à Malte, puis participe au programme Icomos de préservation des monuments historiques en zones séismiques (missions techniques au Frioul, au Monténégro et au Guatemala, 1976-1979).

Chargé de recherche au centre EFEO de Pondichéry depuis 1979, il réalise l'étude architecturale et le relevé du site de Tiruvannamalai, des temples chola de Gangaikondacholapuram et de Tanjavur, du palais de Padmanabhapuram et de villages brahmanes dans le delta de la Kaveri. Il établit également, en coopération avec des architectes indiens, l'inventaire des maisons anciennes de Pondichéry.

De 1982 à 1992, P. Pichard est chargé par l'Unesco de la coordination internationale du programme de protection du patrimoine culturel de Birmanie ; à partir de 1992, il publie l'inventaire des monuments de Pagan. À la demande des autorités thaïes, il organise aussi le chantier école de Phanom Wan, accueille au Centre d'histoire et d'archéologie de l'EFEO à Pondichéry des stagiaires indiens, népalais, birmans, thaïs, bhoutanais et bangladeshi, participe aux missions de l'EFEO à Angkor (1991) et au Laos (1996), et supervise au Bhoutan le chantier de conservation du monastère de Dechenphug (1995-1996).

Nommé maître de recherche en 1992, il ouvre en 1997 le bureau de l'EFEO de Bangkok dans le Centre d'anthropologie Sirindhorn avec un programme d'étude comparative du monastère bouddhique.

Aucourt, Pierre (1875-1961)

  • 072224649
  • Personne
  • 1875-1961

Arrivé en Indochine en 1905, il exerce comme professeur à l'école Pavie jusqu'en 1918 puis est détaché temporairement à l'EFEO de 1918 à 1920 pour remplir les fonctions de professeur de chinois et de secrétaire-adjoint.

Porée-Maspero, Éveline (1906-1991)

  • 030091926
  • Personne
  • 1906-1991

Fille de Georges Maspero, administrateur colonial, Éveline Porée-Maspero est licenciée ès lettres. Mariée avec Guy Porée, elle le suit à Phnom Penh, où il est conseiller artistique du gouvernement cambodgien, tandis qu'elle dirige, de manière bénévole, la Commission des moeurs et coutumes. Ce travail lui permet de rassembler une documentation en vue de la publication en 1938, en collaboration avec son mari, d'un ouvrage sur les Moeurs et coutumes des Khmers. Elle occupe ensuite, de 1941 à 1945, le poste de Conservateur du musée de Phnom Penh, où elle rassemble les collections ethnologiques. En 1947, elle devient membre correspondant de l'Institut indochinois pour l'étude de l'Homme et membre contractuel de l'EFEO pour l'ethnologie khmère. Elle n'occupe ce poste que jusqu'en 1950, mais poursuit son activité scientifique à travers de nombreuses publications pendant plusieurs années.

Les travaux d'Éveline Porée-Maspéro ont montré l'originalité des traditions populaires cambodgiennes et leur enracinement profond dans la société khmère. À la suite de son oncle Henri Maspero, Éveline Porée-Maspéro nous a apporté une connaissance intime des civilisations indochinoises et a contribué à l'affirmation des études ethnologiques au sein de l'EFEO.

Odend'hal, Prosper (1867-1904)

  • 074781944
  • Personne
  • 1867-1904

D'origine irlandaise, Prosper Odend'hal sort de Saint-Cyr en 1887 et débarque au Tonkin deux ans plus tard. Il entreprend alors des missions à travers la chaîne annamitique : 1890, découverte de la passe d'Ai Lao avec un des officiers attachés à la Mission Pavie ; 1892, mission topographique dans la région de Phan Rang ; 1893, recherche d'une voie de communication aisée entre le Quang Nam et la rivière d'Attopeu. En 1894, il est choisi par le Gouverneur général pour jeter les premières bases de l'organisation du Laos. Il établit son poste à Savannakhet, sur le moyen Mekong, en face de la trouée d'Ai Lao. Il administre la province de Savannakhet, puis d'Attopeu jusqu'en 1897. Il est ensuite nommé à Phan Rang, où il reste Résident jusqu'en 1902.

Il coopère alors avec l'EFEO pour inventorier les antiquités cam de Phan Rang et reçoit le titre de correspondant en mars 1903. En vue d'une mission d'exploration archéologique, philologique et ethnographique du Laos, il demande à être détaché à l'EFEO. Son projet accepté, il part de Phan Rang en février 1904 pour gagner le Laos par le Darlac. Il s'arrête en pays jarai, dont les tribus ont pour chefs les Sadètes, rois de l'Eau et du Feu, qu'il veut allier à la France. À la date du 7 avril, Odend'hal se trouve dans le hameau de Palei Koueng (nord de Ban Me Thuot), prêt à aller donner en présent un buffle au Sadète de l'Eau, promis en échange d'une paix signée avec la France. C'est en allant lui porter ce présent qu'il se fait assassiner. Un monument est dressé à sa mémoire à Phan Rang, en 1909.

Ruegg, David Seyfort (1931-2021)

  • 02711516X
  • Personne
  • 1931-2021

David Seyfort Ruegg est diplômé de l'École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques (sanskrit) en 1957. Sa thèse, Contributions à l'histoire de la philosophie linguistique indienne, est publiée en 1959. Il est également docteur ès lettres de l'université de Paris en 1969 avec une thèse sur La théorie du tathâgatagarbha et du gotra : études sur la sotériologie et la gnoséologie du bouddhisme et une thèse complémentaire sur Le traité du tathâgatagarbha de Bu ston Rin chen grub. Membre de l'EFEO en janvier 1964, il est affecté à Paris. Ses recherches sont d'ordre philologique, historique, philosophique sur l'indianisme, la tibétologie et les études bouddhiques.

D. Ruegg coopère avec des chercheurs à Paris (EPHE, Collège de France, CNRS), en Allemagne (Hambourg), au Royaume-Uni (SOAS), en Suisse (Lausanne) et aux États-Unis (Berkeley, Seattle). Il est président de l'Association internationale pour les études bouddhiques (IABS) de 1991 à 1999, gérant de la série Tibetan and Indo-Tibetan Studies, Hamburg-Stuttgart, 1989-1993, et membre de divers comités de rédaction.

Il a assuré plusieurs enseignements aux universités de Leyde (Pays-Bas, 1966-72), Toronto (Canada, 1972), Washington, Hambourg (1983-90), Vienne (Autriche, professeur invité en 1994), et au Collège de France (professeur invité en 1992). Il est invité au Japon en 1995 pour donner une série de conférences. En 1998, il est professeur de la Fondation Bukkyo Dendo Kyokai à l'université de Londres (SOAS).

Robequain, Charles (1897-1963)

  • 034744010
  • Personne
  • 1897-1963

Agrégé d'histoire et de géographie en 1922, Charles Robequain enseigne à l'université de Nice. Il demande à être détaché en Indochine et arrive à Hanoi en 1924, pour se spécialiser en géographie humaine et en ethnographie. Mis à la disposition de l'EFEO pendant deux ans en qualité de membre temporaire, il entreprend une étude sur la géographie physique et humaine de la province de Thanh Hoa. En 1926, il poursuit sa thèse, tout en prenant ses fonctions de professeur au lycée Albert Sarraut à Hanoi. Il rentre en France en 1928 pour soutenir sa thèse d'État. En 1937, il est nommé maître de conférence de géographie coloniale à l'université de Paris.

Reiniche, Marie-Louise (19..-2008)

  • 027093565
  • Personne
  • 19..-2008

Spécialiste de l'Inde. Enseigne à l'École Pratique des Hautes Études, section des Sciences religieuses (en 2004)

Vandermeersch, Léon (1928-2021)

  • 027176827
  • Personne
  • 1928-2021

Entré à l'École nationale des langues orientales en 1945, Léon Vandermeersch y obtient les brevets de chinois (1948) et de vietnamien (1950), tout en poursuivant simultanément à l'université des études de philosophie (licence d'enseignement et DES en 1946-1951) et de droit (doctorat obtenu en 1951). Il obtient ultérieurement le diplôme de l'École pratique des hautes études, VIe section, pour un mémoire sur le légisme chinois (1962), et le doctorat d'État ès lettres pour une thèse sur les institutions de la Chine archaïque (1975).

Sa carrière d'enseignant-chercheur a commencé à Saigon, par un premier poste de professeur au lycée Petrus Truong Vinh-Ky (1951-1954), auquel s'est ajoutée une charge d'enseignement de droit romain à la Faculté de droit (1952-1954). Après un congé en métropole, un second poste le conduit au lycée Albert Sarraut de Hanoi (1955-1956), encore français, mais déjà sous le régime de la République démocratique du Vietnam. De ce second poste, il est rapidement retiré par la Délégation générale de France à Hanoi, pour être affecté, vu les nécessités du service, dès avril 1956, à la conservation du musée Louis Finot. Ce musée dépend de l'EFEO, où L. Vandermeersch entre alors comme chercheur. Suivent dix années d'activité à l'École, d'abord en études vietnamiennes à Hanoi, sous la direction de M. Durand, à quoi s'ajoute l'administration par interim du centre de Hanoi, après le retour à Paris de M. Durand en 1957 - charge qui a comporté notamment, par application des accords de Genève, le transfert aux autorités vietnamiennes de la bibliothèque et du musée de l'École -, suivie de la réinstallation du centre de l'École dans un nouveau local (ultérieurement abandonné lors de la rupture de l'École avec les autorités de Hanoi en 1959). Rentré à Paris en 1958, L. Vandermeersch passe aux études chinoises, sous la direction de P. Demiéville. Il est alors affecté successivement à Kyôto, où il travaille à la section orientale du Jinbun kagaku kenkyusho tout en poursuivant sa formation sinologique à l'université de Kyôto auprès de Shigezawa Toshio (en philosophie chinoise ancienne), d'Ogawa Tamaki (en littérature classique) et de Yoshikawa Kojiro (en explication du Shiji) ; à Hong Kong, où il est reçu comme research fellow au Département de chinois de l'École de langues de l'université, et travaille la paléographie et la linguistique du chinois ancien auprès de Jao Tsung-I (à la disposition duquel il sera ultérieurement placé comme assistant par l'EFEO, en Inde puis en France en 1963-1966) ; enfin, de nouveau à Kyôto, où cette fois il travaille l'histoire du droit chinois ancien au séminaire d'Uchida Tomoo, à l'université Doshisha.

Passé de l'EFEO à l'université en 1966, L. Vandermeersch occupe, en études chinoises, des postes successifs de maître de conférences, de professeur, puis de directeur d'études à la Faculté des lettres d'Aix-en-Provence, où il crée l'enseignement du chinois (1966-1973), à l'université Paris-VII, où il dirige l'UER d'Asie orientale (1973-1979) et enfin à l'École pratique des hautes études, Ve section, où il enseigne l'histoire du confucianisme (jusqu'à sa retraite en 1993). C'est en détachement de ce dernier poste qu'il a en outre assuré la direction de la Maison franco-japonaise de Tôkyô en 1981-1984 et la direction de l'EFEO en 1989-1993. L. Vandermeersch a, par ailleurs, entre autres fonctions, appartenu au Comité national du CNRS de 1976 à 1982 et de 1989 à 1993, il est cofondateur avec W. Th. De Bary du Comité américano-européen pour la promotion des études orientales, et a présidé de 1987 à 1993 la section européenne de ce comité.

Participant régulier aux colloques de sa spécialité se tenant en Asie, en Europe ou aux États-Unis, il en a lui-même organisé plusieurs à Tôkyô, à Paris et à Hanoi. Ses recherches ont porté principalement sur l'histoire des institutions et des idées politiques en Chine, sur l'idéographie chinoise, sur le confucianisme et sur le développement post-moderne du monde sinisé. Il s'est attaché, d'une part à développer ce que révélaient les apports les plus récents de l'archéologie et de l'épigraphie chinoises - notamment en initiant en France l'étude des inscriptions oraculaires Yin de la fin du IIe millénaire av. J.-C. - et d'autre part à valoriser l'application à la Chine et au monde sinisé du point de vue de l'histoire des mentalités. Ces recherches ont fait l'objet de six ouvrages et d'une centaine d'articles.

L. Vandermeersch est chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur et de l'Ordre des Palmes académiques, décoré de l'Étoile d'or et d'argent de l'Ordre du Trésor sacré du Japon, correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, lauréat du prix Stanislas Julien et du prix d'Aumale de cette Académie.

Thierry, Solange (1921-2009)

  • 027160416
  • Personne
  • 1921-2009

Solange Thierry obtient une licence ès lettres classiques à la Sorbonne en 1942, un diplôme de l'École nationale des langues orientales vivantes en cambodgien et siamois en 1945, et suit des cours d'indianisme, de sanskrit et de pâli à l'Institut de civilisation indienne et au Collège de France. Elle soutient sa thèse d'État (étude d'un corpus de contes populaires du Cambodge) à l'université Paris-V (René Descartes) en 1976.

Elle entre à l'EFEO en 1946 comme stagiaire, en devient membre en 1947 et part alors au Cambodge remplacer J. Lagisquet à la conservation du musée de Phnom Penh jusqu'en 1949.

Ses recherches sont centrées sur la civilisation cambodgienne, à travers sa littérature, son histoire et son matériel ethnographique et artistique. Elle quitte l'EFEO en 1961 et prend alors la responsabilité du département Asie du musée de l'Homme à Paris, puis devient sous-directeur du laboratoire d'Ethnologie et professeur sans chaire au musée de l'Homme en 1975.

Parallèlement, elle est chargée de cours, puis maître de conférences à l'INALCO sur les civilisations de l'Asie du Sud-Est durant une vingtaine d'années. Elle est directeur d'études à l'EPHE (Ve section), chaire des religions de l'Asie du Sud-Est de 1981 à 1990.

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