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Notice d'autorité

Robequain, Charles (1897-1963)

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  • Personne
  • 1897-1963

Agrégé d'histoire et de géographie en 1922, Charles Robequain enseigne à l'université de Nice. Il demande à être détaché en Indochine et arrive à Hanoi en 1924, pour se spécialiser en géographie humaine et en ethnographie. Mis à la disposition de l'EFEO pendant deux ans en qualité de membre temporaire, il entreprend une étude sur la géographie physique et humaine de la province de Thanh Hoa. En 1926, il poursuit sa thèse, tout en prenant ses fonctions de professeur au lycée Albert Sarraut à Hanoi. Il rentre en France en 1928 pour soutenir sa thèse d'État. En 1937, il est nommé maître de conférence de géographie coloniale à l'université de Paris.

Ruegg, David Seyfort (1931-2021)

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  • Personne
  • 1931-2021

David Seyfort Ruegg est diplômé de l'École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques (sanskrit) en 1957. Sa thèse, Contributions à l'histoire de la philosophie linguistique indienne, est publiée en 1959. Il est également docteur ès lettres de l'université de Paris en 1969 avec une thèse sur La théorie du tathâgatagarbha et du gotra : études sur la sotériologie et la gnoséologie du bouddhisme et une thèse complémentaire sur Le traité du tathâgatagarbha de Bu ston Rin chen grub. Membre de l'EFEO en janvier 1964, il est affecté à Paris. Ses recherches sont d'ordre philologique, historique, philosophique sur l'indianisme, la tibétologie et les études bouddhiques.

D. Ruegg coopère avec des chercheurs à Paris (EPHE, Collège de France, CNRS), en Allemagne (Hambourg), au Royaume-Uni (SOAS), en Suisse (Lausanne) et aux États-Unis (Berkeley, Seattle). Il est président de l'Association internationale pour les études bouddhiques (IABS) de 1991 à 1999, gérant de la série Tibetan and Indo-Tibetan Studies, Hamburg-Stuttgart, 1989-1993, et membre de divers comités de rédaction.

Il a assuré plusieurs enseignements aux universités de Leyde (Pays-Bas, 1966-72), Toronto (Canada, 1972), Washington, Hambourg (1983-90), Vienne (Autriche, professeur invité en 1994), et au Collège de France (professeur invité en 1992). Il est invité au Japon en 1995 pour donner une série de conférences. En 1998, il est professeur de la Fondation Bukkyo Dendo Kyokai à l'université de Londres (SOAS).

Odend'hal, Prosper (1867-1904)

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  • Personne
  • 1867-1904

D'origine irlandaise, Prosper Odend'hal sort de Saint-Cyr en 1887 et débarque au Tonkin deux ans plus tard. Il entreprend alors des missions à travers la chaîne annamitique : 1890, découverte de la passe d'Ai Lao avec un des officiers attachés à la Mission Pavie ; 1892, mission topographique dans la région de Phan Rang ; 1893, recherche d'une voie de communication aisée entre le Quang Nam et la rivière d'Attopeu. En 1894, il est choisi par le Gouverneur général pour jeter les premières bases de l'organisation du Laos. Il établit son poste à Savannakhet, sur le moyen Mekong, en face de la trouée d'Ai Lao. Il administre la province de Savannakhet, puis d'Attopeu jusqu'en 1897. Il est ensuite nommé à Phan Rang, où il reste Résident jusqu'en 1902.

Il coopère alors avec l'EFEO pour inventorier les antiquités cam de Phan Rang et reçoit le titre de correspondant en mars 1903. En vue d'une mission d'exploration archéologique, philologique et ethnographique du Laos, il demande à être détaché à l'EFEO. Son projet accepté, il part de Phan Rang en février 1904 pour gagner le Laos par le Darlac. Il s'arrête en pays jarai, dont les tribus ont pour chefs les Sadètes, rois de l'Eau et du Feu, qu'il veut allier à la France. À la date du 7 avril, Odend'hal se trouve dans le hameau de Palei Koueng (nord de Ban Me Thuot), prêt à aller donner en présent un buffle au Sadète de l'Eau, promis en échange d'une paix signée avec la France. C'est en allant lui porter ce présent qu'il se fait assassiner. Un monument est dressé à sa mémoire à Phan Rang, en 1909.

Porée-Maspero, Éveline (1906-1991)

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  • Personne
  • 1906-1991

Fille de Georges Maspero, administrateur colonial, Éveline Porée-Maspero est licenciée ès lettres. Mariée avec Guy Porée, elle le suit à Phnom Penh, où il est conseiller artistique du gouvernement cambodgien, tandis qu'elle dirige, de manière bénévole, la Commission des moeurs et coutumes. Ce travail lui permet de rassembler une documentation en vue de la publication en 1938, en collaboration avec son mari, d'un ouvrage sur les Moeurs et coutumes des Khmers. Elle occupe ensuite, de 1941 à 1945, le poste de Conservateur du musée de Phnom Penh, où elle rassemble les collections ethnologiques. En 1947, elle devient membre correspondant de l'Institut indochinois pour l'étude de l'Homme et membre contractuel de l'EFEO pour l'ethnologie khmère. Elle n'occupe ce poste que jusqu'en 1950, mais poursuit son activité scientifique à travers de nombreuses publications pendant plusieurs années.

Les travaux d'Éveline Porée-Maspéro ont montré l'originalité des traditions populaires cambodgiennes et leur enracinement profond dans la société khmère. À la suite de son oncle Henri Maspero, Éveline Porée-Maspéro nous a apporté une connaissance intime des civilisations indochinoises et a contribué à l'affirmation des études ethnologiques au sein de l'EFEO.

Aucourt, Pierre (1875-1961)

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  • Personne
  • 1875-1961

Arrivé en Indochine en 1905, il exerce comme professeur à l'école Pavie jusqu'en 1918 puis est détaché temporairement à l'EFEO de 1918 à 1920 pour remplir les fonctions de professeur de chinois et de secrétaire-adjoint.

Pichard, Pierre (1936-2024)

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  • Personne
  • 1936-2024

Architecte, Pierre Pichard travaille dans plusieurs agences en France et en Iran avant de conduire en 1966-1967 le chantier de restauration du temple khmer de Pimai (Thaïlande) sous la direction de B. P. Groslier. Enseignant à l'École d'architecture de Nantes à son retour en France de 1969 à 1972, il effectue ensuite plusieurs missions d'assistance technique de l'Unesco pour la conservation de monuments historiques en Thaïlande, en Birmanie, au Bangladesh, au Vietnam et à Malte, puis participe au programme Icomos de préservation des monuments historiques en zones séismiques (missions techniques au Frioul, au Monténégro et au Guatemala, 1976-1979).

Chargé de recherche au centre EFEO de Pondichéry depuis 1979, il réalise l'étude architecturale et le relevé du site de Tiruvannamalai, des temples chola de Gangaikondacholapuram et de Tanjavur, du palais de Padmanabhapuram et de villages brahmanes dans le delta de la Kaveri. Il établit également, en coopération avec des architectes indiens, l'inventaire des maisons anciennes de Pondichéry.

De 1982 à 1992, P. Pichard est chargé par l'Unesco de la coordination internationale du programme de protection du patrimoine culturel de Birmanie ; à partir de 1992, il publie l'inventaire des monuments de Pagan. À la demande des autorités thaïes, il organise aussi le chantier école de Phanom Wan, accueille au Centre d'histoire et d'archéologie de l'EFEO à Pondichéry des stagiaires indiens, népalais, birmans, thaïs, bhoutanais et bangladeshi, participe aux missions de l'EFEO à Angkor (1991) et au Laos (1996), et supervise au Bhoutan le chantier de conservation du monastère de Dechenphug (1995-1996).

Nommé maître de recherche en 1992, il ouvre en 1997 le bureau de l'EFEO de Bangkok dans le Centre d'anthropologie Sirindhorn avec un programme d'étude comparative du monastère bouddhique.

Phinith, Savèng (1938-....)

  • 031693407
  • Personne
  • 1938-...

Spécialiste des langues et littératures lao et thai͏̈. Membre scientifique de l'Ecole française d'Extrême-Orient de 1973 à 1992. Membre associé du CNRS, Paris (en 1985).

Peri, Noël (1865-1922)

  • 030522307
  • Personne
  • 1865-1922

C'est par l'intermédiaire des Missions étrangères que Noël Peri arrive au Japon en 1888, quelques mois après avoir reçu la prêtrise. Il a alors 23 ans. Dès son arrivée il entreprend l'étude de la langue parlée, puis de la langue écrite. Il est tout d'abord envoyé à Matsumoto (département de Nagano), ville située dans les montagnes. Il y passe six années (avec une courte interruption en 1892, où il est rappelé à Tôkyô pour y diriger un orphelinat), au terme desquelles il a terminé la traduction en japonais de deux des quatre Évangiles.

Par la suite, il s'installe à Tôkyô, dans le but de fonder une grande revue en japonais, et, à côté d'elle, pour la soutenir et lui fournir ses moyens d'existence, une librairie française. La revue Tenchijin (Le Ciel, la Terre et l'Homme) commence à paraître en fascicules mensuels, en 1898. N. Peri veut en faire une revue de haute tenue philosophique, où soient abordés tous les grands problèmes de la métaphysique et de la morale, dans un sens catholique, mais sans préoccupation confessionnelle trop étroite. Il met en elle beaucoup d'espoir pour assurer au Japon le prestige et le succès du catholicisme. La librairie, fondée en même temps, est confiée à ses soins. Cependant, alors que l'effort fourni par N. Peri semble porter ses fruits, des influences hostiles au groupe des novateurs qu'il incarne ont raison de sa détermination, et, en mai 1902, il quitte la Société des Missions étrangères pour exercer désormais librement son ministère au Japon comme prêtre indépendant.

Dès 1904, il organise la publication des Mélanges (qui deviennent trois ans plus tard les Mélanges japonais), dont le but est de « mettre sous les yeux des missionnaires le compte rendu des publications qu'il peut-être utile de connaître ». Les articles sont consacrés aux études historiques, philosophiques, littéraires, et concernent en majorité des publications japonaises. Pendant sept ans, les Mélanges constituent la première des revues étrangères consacrées au Japon. La contribution la plus importante de N. Peri aux Mélanges est une série d'articles intitulés « Bukkyo seiten - Les livres sacrés du bouddhisme ». Il s'agit de discussions concernant le canon bouddhique, la cosmogonie et la mythologie bouddhiques, réalisées à partir d'un livre récemment publié, Bukkyô seiten de Maeda Eun et Nanjô Bunyû, ouvrage réunissant des textes tirés des livres fondamentaux du canon bouddhique. Cependant, la publication des Mélanges est suspendue en 1910, suite à l'intervention de la même frange hostile qui l'avait poussé à quitter les Missions étrangères.

À cette époque, N. Peri a déjà quitté le Japon. Après une brève incursion dans le journalisme, à Shanghai (collaboration régulière à L'Écho de Chine et correspondances avec l'Avenir du Tonkin), un arrêté du 9 mars 1907, le nomme pensionnaire (il sera secrétaire-bibliothécaire de 1911 à sa mort) à l'EFEO. C'est alors que commence la période purement scientifique de sa carrière. L'année même de son arrivée à Hanoi, il est chargé des cours de langue et de littérature française à l'université indochinoise. Dans le même temps, il ouvre à l'EFEO un cours de langue japonaise parlée.

Sa production, entre 1907 et 1922, est considérable. Elle est ponctuée de nombreuses missions au Japon. Son ouvre est sinologique par ses longues études des textes bouddhiques, publiées dans le BEFEO entre 1909 et 1918. Elle est japonologique avec, d'une part sa série d'études sur le drame lyrique japonais, le nô, également paru dans le BEFEO de 1909 à 1920. D'autre part, elle compte une histoire des relations de l'Indochine et du Japon du XVIe au XVIIe siècle, à partir de documents en grande partie inédits, ainsi que la traduction du Makura no sôshi de Sei Shônagon, l'une des oeuvres les plus remarquables de la prose japonaise classique de l'époque Heian (794-1185). Il commence également la traduction de quelques nô.

Ses recherches restent en partie inachevées, du fait de son décès prématuré, à Hanoi, le 25 juin 1922, des suites d'un accident de voiture.

Aurousseau, Léonard Eugène (1888-1929)

  • 072225076
  • Personne
  • 1888-1929

Historien et archéologue spécialiste des études sino-annamites. Membre de l'Ecole française d'Extrême-Orient de 1911 à 1926, il en est le directeur de 1926 à 1929.

Revèron, Paul (1890-....)

  • 074784595
  • 1890-....

Paul Revèron est architecte diplômé de l'École des beaux-arts de Paris. Architecte des bâtiments civils de l'Indochine, il est recruté à l'EFEO comme membre temporaire à compter de janvier 1925, mais ne rejoint Siem Reap que vers la mi-juillet. Il doit alors assurer la restauration du pont de Praptos à Kompong Kdei, mais envisage aussi de reprendre l'inventaire des monuments khmers de Lunet de Lajonquière. Il entreprend alors avec Henri Marchal des prospections dans le massif des Kulen et le long de l'ancienne chaussée reliant Angkor au Preah Khan de Kompong Svay, ainsi qu'à Kompong Thom et à Sambor Prei Kuk. En avril 1926, son contrat est renouvelé pour une année, mais, à la suite d'ennuis de santé, il doit rejoindre Hanoi dès le mois de juillet. Il participe alors à la préparation des plans du musée de Hanoi, ainsi qu'à l'aménagement de dépendances de l'École. Un an plus tard, il quitte l'EFEO pour être mis à la disposition du Résident supérieur du Laos, en tant qu'architecte-adjoint dans le Service des travaux publics (arrêté du gouverneur général de l'Indochine du 2 août 1927) et part pour Vientiane. Il est par la suite à nouveau affecté au Cambodge par le Service des bâtiments civils de l'Indochine comme architecte du Palais royal de Phnom Penh.

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