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Notice d'autorité

Trán Huy Bá

  • Personne
  • Dates Inconnues

Giâp, Trân-van (1902-1973)

  • 243435266
  • Personne
  • 1902-1973

Diplômé de l'EPHE et de l'institut des hautes études chinois de la Sorbonne.
Recruté à l'EFEO comme lettré titulaire de 6ème classe. Détaché comme répétiteur à Langues O à partir de 1927.
Tran Vap Giap a été collaborateur scientifique de Coedès et Przyluski.

Bezacier, Louis (1906-1966)

  • 050637282
  • Personne
  • 1906-1966

Louis Bezacier entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1929 et suit les cours d'architecture dans l'atelier Defrasse-Madeline en 1931-1932. Parallèlement, une rencontre décisive avec V. Goloubew, en 1930, l'oriente vers les cours de l'École pratique des hautes études, ceux de l'École du Louvre et de l'Institut d'ethnologie de Paris. V. Goloubew lui demande de dresser un plan du temple d'Angkor Vat pour l'Exposition intercoloniale de 1931 et le présente à G. Codès, directeur de l'EFEO. L. Bezacier en devient membre en 1935. Il arrive à Hanoi le 3 octobre de cette même année, pour occuper le poste de Conservateur des monuments du Tonkin, puis du Centre-Vietnam, secteur géographique plus étendu que le Tonkin et regroupant la majeure partie du territoire de l'ancien royaume du Campa.

Dès son arrivée, il entreprend des travaux de restauration de l'un des plus beaux édifices du Tonkin, la pagode de Ninh Phuc (ou But Thap), dans la province de Bac Ninh. Pour cela, il met au point une technique de consolidation des structures en bois (un béton spécial est coulé à l'intérieur des colonnes en bois précieux, devenues creuses sous l'action des termites). Il organise le démontage et le remontage complets des charpentes, afin de remplacer les pièces vermoulues par des pièces saines retaillées à l'identique. Il applique ce procédé à la pagode Van Phuc du village de Phat Tich (province de Bac Ninh) et au pavillon-clocher de Than Quang (Thai Binh). Il restaure ainsi de nombreux temples et pagodes.

Il effectue aussi des fouilles en sous-ouvre pour retrouver les traces d'édifices antérieurs. Dans le soubassement du sanctuaire principal de la pagode Van Phuc, il met au jour des sculptures de pierre et des briques de grandes dimensions portant une date correspondant à 1057. À un niveau plus profond, il découvre les vestiges d'un perron décoré de dragons rampants.

Jusqu'en 1945, il se consacre à l'architecture ancienne civile et religieuse (pagodes, tombeaux, vestiges de l'ancien palais royal des Lê, ponts couverts) du delta du Fleuve Rouge et de la province de Thanh Hoa. Il établit, avec l'aide de ses collaborateurs, des relevés de tous ces monuments. Il détermine une classification de huit types de pagodes, et effectue un relevé systématique du panthéon bouddhique, particulièrement précieux pour l'étude de l'iconographie religieuse vietnamienne.

Il restaure, peu de temps après sa découverte, un stûpa en briques à Binh Son (province de Vinh Yên), daté du XI>e siècle. Il parvient à définir un nouveau style : l'art de Dai La (XIe-XIIe siècles) de la dynastie des Ly, en se basant sur la similitude des décors et des techniques de construction. Il assure également la restauration de nombreux édifices cam sur le site de Mi Son. En 1938, il effectue des fouilles sur le site cam de Chanh Lo (Quang Ngai). Il accompagne L. Malleret en 1943 sur le site d'Oc Eo et prépare pour ce dernier un projet de consolidation du caveau mégalithique de Xuân Lôc.

Si la quasi-totalité de son activité est consacrée à l'archéologie et à l'art du Vietnam, il participe néanmoins, avec le docteur Marneffe de l'Institut Pasteur, à des enquêtes sur les groupes sanguins chez les Thô, les Nùng et les Man. Après un séjour à Angkor, il seconde Marcel Ner dans l'étude des Cam et des Malais de Battambang et de Pursat. Il publie également un article sur les tatouages des montagnards Kha Tu. Il prend sa retraite en 1964, mais poursuit son activité de recherche au sein de l'École jusqu'à sa mort, en 1966.

Durand, Maurice (1914-1966)

  • 026845776
  • Personne
  • 1914-1966

Né à Hanoi de père français, chef du bureau des traductions au Palais de Justice de Hanoi, et de mère vietnamienne, Maurice Durand débute ses études au lycée Albert Sarraut, puis les poursuit à Paris par une licence ès lettres à la Sorbonne. Fort de sa double culture classique, française par ses études et sino-vietnamienne par sa mère, il gagne Saigon, après la guerre en 1946, comme professeur de lettres au lycée Chasseloup-Laubat. Il est ensuite appelé auprès du recteur de l'université indochinoise, comme chef du bureau des affaires culturelles (1946-1947). Il entre enfin à l'EFEO en 1947 comme membre temporaire, puis comme membre permanent en 1949.

Il assure dans un premier temps le secrétariat général de l'EFEO. De 1954 à 1957, à la suite des accords de Genève, il prend la direction du centre de Hanoi, avec un personnel français réduit, composé de MM. Lefebvre d'Argencé, Vandermeersch et Manikus.

Rentré en France en 1957, après une décennie consacrée à l'EFEO, il prend une direction d'études à l'École pratique des hautes études, où il enseigne pendant neuf ans l'histoire et la philologie vietnamiennes.

Son ouvre scientifique est considérable. Embrassant de l'intérieur toute la culture du Vietnam et expert de ce qui lui est venu de l'extérieur, il peut dresser, en collaboration avec P. Huard, un tableau complet de cette culture dans Connaissance du Vietnam. Il publie également à l'EFEO des études de grammaire, d'histoire, d'histoire des religions et d'histoire de l'art, ainsi que la traduction d'un roman classique en vers.

Il assure dans un premier temps le secrétariat général de l'EFEO. De 1954 à 1957, à la suite des accords de Genève, il prend la direction du centre de Hanoi, avec un personnel français réduit, composé de MM. Lefebvre d'Argencé, Vandermeersch et Manikus.

Rentré en France en 1957, après une décennie consacrée à l'EFEO, il prend une direction d'études à l'École pratique des hautes études, où il enseigne pendant neuf ans l'histoire et la philologie vietnamiennes.

Son ouvre scientifique est considérable. Embrassant de l'intérieur toute la culture du Vietnam et expert de ce qui lui est venu de l'extérieur, il peut dresser, en collaboration avec P. Huard, un tableau complet de cette culture dans Connaissance du Vietnam. Il publie également à l'EFEO des études de grammaire, d'histoire, d'histoire des religions et d'histoire de l'art, ainsi que la traduction d'un roman classique en vers.

Lévy, Paul (1909-1998)

  • 030588278
  • Personne
  • 1909-1998

Né à Saigon, Paul Lévy poursuit ses études supérieures à Paris et obtient, en 1934, une licence ès lettres et un diplôme de l'Institut d'ethnologie. Il est nommé en 1937 à la tête du nouveau service ethnologique de l'EFEO à Hanoi. Il mène alors des fouilles préhistoriques au Laos, où il effectue des sondages stratigraphiques dans les abris sous roche de la région des Hua Pan, au Nord-Est du Laos, ainsi qu'au Cambodge, où il découvre le site préhistorique de Mlu Prey.

Les groupes ethniques du Nord et du Centre du Vietnam font également l'objet de ses recherches, mais c'est le Laos qui retient avant tout son attention : il accumule une documentation d'une exceptionnelle richesse sur les fêtes, les croyances, les rituels, et la culture technique et religieuse. Il réalise en outre différentes missions en Indochine, en vue de la création de galeries d'ethnographie au musée Blanchard de la Brosse de Saigon et au musée Albert Sarraut de Phnom Penh, et d'un musée d'ethnographie à Hué. En 1938, il est nommé Conservateur de la section de préhistoire et d'ethnologie du musée Louis Finot, à Hanoi.

Il est cofondateur avec P. Huard de l'Institut indochinois pour l'étude de l'homme, qui rassemble pour la première fois des chercheurs français et vietnamiens et publie un bulletin de 1938 à 1944. Sous l'égide de cet institut, il organise également un enseignement d'histoire, d'ethnologie et d'archéologie à l'université de Hanoi.

Il est ensuite nommé successivement, à l'EFEO, membre permanent en 1939, secrétaire-bibliothécaire en 1943, et enfin directeur de 1947 à 1950. L'École fait face, à cette époque, à de fortes restrictions financières et matérielles, tandis que le personnel scientifique et technique est en partie absent, soit rentré en France, soit mobilisé au Vietnam. Paul Lévy publie alors une revue scientifique en français et en vietnamien intitulée Dan Viêt Nam, limitée à quelques numéros, mais qui contient des articles fondamentaux, notamment ceux qu'il signe lui-même sur les tambours de bronze et la civilisation de Dong Son. En 1950, il accepte une direction d'études des religions de l'Asie du Sud-Est continentale et insulaire à l'EPHE.

Ses publications comptent des travaux de paléo-ethnologie dans le BEFEO et dans les comptes rendus de l'Institut indochinois pour l'étude de l'homme. Dans le domaine de l'histoire des religions, il pose l'hypothèse, développée au cours de son enseignement, de l'existence, aux origines du bouddhisme, de conceptions semblables à celles qui caractérisent les religions de mystère de l'antiquité occidentale.

Archaimbault, Charles (1921-2001)

  • 026689456
  • Personne
  • 1921-2001

Thouars, 1921 – Créteil, 2001. Membre de l’EFEO de 1951 à 1978 Parallèlement à la préparation de certificats d’esthétique, de psychologie et de religions primitives, Charles Archaimbault prend une part active à la Résistance, dont, à la Libération, il analyse les implications philosophiques dans un diplôme d’études supérieures. Il obtient la licence de philosophie en 1946, puis se dirige vers l’École des langues orientales, dont il termine le cursus en 1950, après y avoir étudié le chinois, le thaï et le lao. Entre-temps, il rencontre A. Leroi-Gourhan qui le prend comme stagiaire CNRS au musée de l’Homme et le pousse à passer un certificat d’ethnologie en 1950. G. Cœdès lui propose de remplacer les travaux pratiques du musée de l’Homme par la traduction, avec lui, de ce qui passe pour le premier texte thaï, le Traibhumikathâ, un traité de cosmologie bouddhique sur Les trois Mondes. En 1951, G. Cœdès suscite sa nomination à l’EFEO et son départ au Laos, où il restera cinq ans, enquêtant principalement dans le sud et le centre du Laos. En 1956, il accomplit une mission de quelques mois en Malaisie, parmis les populations dites Sam Sam, puis prépare une thèse sur l’histoire et l’organisation rituelle de Basac-Campasak, qu’il soutient en 1959, à Paris. Ensuite, il s’installe à Bangkok, d’où il exploitera jusqu’à la fin de sa vie les manuscrits et documents rapportés du Laos. Dès son arrivée au Laos en 1951, Ch. Archaimbault prend conscience que, en dehors de la littérature et de l’art, presque personne n’a véritablement étudié la société lao. Bravant souvent les interdictions de déplacement imposées par l’administration, il s’applique à recueillir et analyser les traditions régionales à Luang Prabang, Xiengkhuang, Vientiane et Campasak. Partout, il recherche des informateurs, puis note, recoupe, vérifie, compare, à la fois entre elles et avec les sources écrites, les traditions vivantes orales rituelles ou littéraires, souvent méprisées par les érudits au profit du seul écrit. Ch. Archaimbault a la chance de nouer d’excellentes relations avec le prince Boun Oum à Campasak et, à Xiengkhuang, avec Chao Sai Kham, descendant des chefs de la principauté des Phuan. Grâce au premier, il comprend comment les rituels, l’histoire et même la politique sont, dans cette principauté du Sud Laos, profondément marqués par le souvenir obsédant d’une tare originelle qui obère son destin. Ch. Archaimbault poursuit sa recherche par, notamment, une étude comparative de la course des pirogues à Luang Prabang, Vientiane et Campasak. Pour Xiengkhuang, en raison de l’évolution de la guerre dans cette région, Ch. Archaimbault ne peut développer aussi complètement sa recherche. Il publie toutefois les Annales de Xiengkhuang, ainsi qu’une étude du jeu de hockey – le ti khi – dont la fonction symbolique serait de soulager la conscience collective d’une trahison ancienne – ici « politique » – grâce à une purification annuelle. Ethnographe méticuleux et ethnologue spéculatif, Ch. Archaimbault peut être également considéré comme un historien des religions. La plupart de ses observations l’ont amené à rencontrer le bouddhisme, ou, plus exactement, des rituels où des bonzes entrent en scène, où des mantra bouddhiques sont psalmodiés, où le karma constitue le décor cosmologique de fond. Mais il ne voit pas pour autant dans le bouddhisme laotien la religion fondamentale. Même quand il se penche sur les fêtes des that (stûpa), il découvre tout un complexe de croyances sous le vernis doré de la religion maintenant officielle. Charles Archaimbault, incontournable pour l’étude du Laos, a tenté d’en décrypter l’imaginaire, d’identifier les « structures » et d’articuler les « complexes ». (Source : Répertoire biographique des membres scientifiques de l’EFEO)

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